Le temps est triste et pluvieux, nos 2 compères aussi, sont tristes et plus vieux. Ils sont assis à leur place habituelle, la tête baissée et signe que leur désarroi est grand………………..ils n’ont pas touché à leur verre de ricard.
Le patron du troquet, derrière son comptoir, n’ose pas dire un mot et les regarde du coin de l’œil, ne sachant pas quoi faire.
Et le temps passe, nos 2 amis ne bougent pas, les glaçons dans le jaune, sont solidaires de leurs homologues de la zone arctique, ils fondent dans l’indifférence générale. Et le temps passe……
Même l’entrée de la nouvelle boulangère venant livrer le pain de midi, ne fit pas bouger un cil de nos 2 amis. A l’inverse du patron de lieu, qui se redressa d’un coup, bomba le torse , s’approcha de la donzelle, tendit la main et aussi le haut de son pantalon (mais çà c’est une autre histoire), récupéra ses 2 miches, sans quitter du regard celles de la demoiselle quittant les lieux.
Après, avoir récupérer sa langue qui trainait par terre, relâchait la tension sur ses boutons de braguette, il s’approcha de nos 2 ‘’ timorés’’ et lança timidement.
• Vous avez perdu quelqu’un ?
• On a perdu, répondit Statler avec une toute petite voix
• Putain, ne me dites pas, que vous vous mettez dans un état pareil, parce que l’USB a perdue, s’emporta le ‘’lubidineux’’.
• Si, si, osa répondre Waldorf. On comprend pas ce qui c’est passé. La 2, finit première de la saison et au bout du compte, elle laisse filer 3 boucliers……….. ;on comprend pas. Et çà c’est pas tout……….. ;la 1, putain la 1, elle perd sa qualif au nombre d’essais. On comprend pas……..
• On comprend pas, surenchérit Statler, on avait le potentiel à faire trembler nos adversaires et …………….rien, que dalle. On aurait dit un troupeau sur le pré, mais un troupeau sans berger ni chien pour les guider.
• Soyez, pas tristes, la saison prochaine la leçon sera retenue et vous retrouverez la sourire, tenta timidement le patron du troquet.
• D’abord, on est pas tristes, lui répondit Waldorf, on com……….prend pas. ……Si peut être, on est un peu triste, pour les gars qui se sont ‘’filés’’ toute la saison et qui auraient mériter de lever un bouclier. Mais bon le choses sont comme elles sont et maintenant c’est trop tard.
• T’aurais pu dire ramasser un bouclier, plutôt que lever, fit Statler qui semblait reprendre vie.
• Pourquoi tu dis çà demanda le bistroquet
• Hé bé, vu comme les boucliers ont été remis vendredi soir, c’est limite s’ils ne les ont pas balancés aux vainqueurs au coup de sifflet final. Vraiment un triste week-end.
• C’est passé près samedi,tout de même ?, tenta le bistroquet
• Oui, c’est passé à une lettre près, répondit du tac au tac Statler qui a vraiment pris goût à la vie.
• ???????????????
• Mais oui c’est pas l’USB qui est passée, c’est ASB. Bon maintenant on boit notre apéro (tiède), on arrête de ne pas comprendre et on devient optimiste pour la saison prochaine (un Staler tout ragaillardi).
• D’accord avec toi, lui répondit Waldorf, qui semblait lui aussi reprendre du poils de la bête. On est à fond pour l’Union……………..(tant que c’est l’union des forces et pas des faiblesses pense t’il).
• Buvez vos verres, que je vous serve la mienne, lança le patron du troquet heureux de retrouver ses Muppets.