Des larmes au rire.

• Quelqu’un est mort ? demanda le bistroquet à nos deux amis attablés au milieu de salle comme à leur habitude.
• Pourquoi du dis çà ? lança Statler en continuant de regarder son verre d’apéritif d’un air de chien battu.
• Bé !!, vous faites une tronche de 3 kilomètres, alors je me demande ce qui s’est passé. Vous venez de gagner contre Mourenx et çà vous rend pas plus joyeux que çà ?
• Non, c’est pas çà, bien sur qu’on est content d’avoir battu le ‘’voisin’’, mais bon c’est pas un exploit non plus, vu qu’on va le refaire dans 3 semaines. Non, non c’est pas çà, fit Waldorf dans un long soupir (vous savez le style de soupir d’un ado a qui ses parents demandent de ranger sa chambre).
• Alors c’est quoi ? Le père Noël n’a pas été gentil avec vous ? La société Ricard a annoncé la fin de la production de votre élixir de jouvence ? Ou alors vous avez perdu un copain de régiment ? demanda le patron de lieux qui commence sérieusement a s’inquiéter pour nos chers Muppets.
• Pas un copain de régiment, mais pas loin, lui répondit Statler en retenant de justesse un sanglot.
• Alors vous allez lâchez le morceau, s’emporta le tenancier, en jetant son torchon sur le comptoir.
• C’est au sujet de notre pilier préféré, on ne le verra plus. Statler ne retenant plus le sanglot.
• Quoi !!!,le pilier, il est là accoudé au comptoir comme tous les jours, lança le patron en montrant le type au out du zinc, sirotant son éternel verre de blanc.
• Mais non pas lui……………. Le piler de l’USB, le roc, le menhir, l’indestructible, la force basque incarnée………………ETCHE………voilà, c’est lui qu’on a perdu.
• Perdu, comment ? demanda le patron inquiet et s’attendant au pire.
• Perdu……….pour le rugby…………peut être. (Waldorf qui se veut encore un peu optimiste).
• PUTAIN, vous n’avez fait peur (le patron), j’ai cru vraiment que c’était plus grave que çà. Si çà vous attriste de ne plus le voir sur le terrain, soyez sur que vous le verrez au bord, a supporter ce potes. Vu l’état ou vous çà vous met et vous connaissant bien, je peux vous dire malgré vos caractères de cochons et votre manie à vous foutre de tout le monde, que votre pilier doit être un chic type. Si çà vous empêcher de boire votre jaune, c’est que vraiment çà vous touche.
• T’as raison, fit Statler en relevant le torse, si on le voit plus sur le terrain, on le verra au tour et même mieux, il a qu’à venir au poulailler.
Nos 2 amis se levèrent d’un même élan, prirent leur verre et lancèrent à la cantonade :
VIENS AVEC NOUS,MON GARS, TU VERRAS, NOUS AUSSI ON POUSSE AU POULAILLER………………..(le bouchon un peu long peut être), ON T’ATTEND AVEC IMPATIENCE.
Le patron repris des couleurs en voyant nos 2 ‘’sentimentaux’’ revivrent et surtout retrouver ce sourire malicieux.
• Hé, les Muppets vous n’oubliez rien, demanda le bistroquet tout sourire
Bonnes fêtes à tous……………….et que le cul vous pèle (désolé, mais on ne les changera jamais).